Rentrée : Une équipe qui change, une équipe qui vit

Marie-Chantal Jenny

Cette année, dans l’équipe de circonscription, comme dans beaucoup d’écoles, nous connaissons du changement. Marie-Chantal Jenny, conseillère pédagogique depuis de longues années dans la circonscription, rejoint la Direction académique des services départementaux pour un poste de conseillère pédagogique maitrise de la langue, à Lille. Un poste sur mesure lorsque l’on connaît les compétences de Marie-Chantal Jenny dans ce domaine. Mais des compétences, nous lui en connaissons d’autres, tissées au fil des années et des rencontres, des qualités d’écoute, de la patience à revendre, une chaleur et des éclats de rire qui ont fleuri le travail de notre équipe. Nous lui souhaitons un plein épanouissement dans cette fonction nouvelle.

Françoise Villaeys

Claudia Swiderski, secrétaire, Géry Brier et Marie-Chantal Jenny, conseillers pédagogiques, m’ont beaucoup aidée à m’intégrer dans la circonscription, dans la fonction d’Inspectrice de l’éducation nationale lorsque je suis arrivée en 2015. C’est pourquoi je connais tout le prix de la manière dont on sait accueillir quelqu’un de nouveau dans un groupe. Et nous accueillons comme nouvelle conseillère pédagogique Françoise Villaeys, professeure des écoles à l’école maternelle Gérard Philipe de Flines-Lez-Râches, enseignante maitre formatrice, qui participe à la formation avec l’équipe de circonscription depuis de nombreuses années. Bienvenue à elle.

Un départ, une arrivée dans une équipe, rappellent combien le travail collectif est important, fragile aussi, combien la coopération, la solidarité y sont des pierres d’angle. Les moyens donnés aux enseignants de faire leur métier, c’est bien dans la coopération qu’on les cherche : au sein de l’équipe de circonscription lorsqu’il s’agira de se rendre dans les écoles pour une présence réconfortante, pour aider à mettre en place des dispositifs liés au climat scolaire ; entre équipes de circonscriptions lorsqu’on aura besoin d’avoir la présence de plusieurs psychologues de l’éducation nationale au lendemain d’un drame ; avec tous les partenaires pour trouver des solutions à des problèmes complexes, services de la direction académique, municipalités, parents, associations.

A tous, l’équipe de circonscription souhaite une excellente année scolaire, coopérative !

Christine Vallin, Inspectrice de l’éducation nationale

Roland Charnay et la résolution de problèmes

Mercredi 26 septembre, le cinéma Majestic de Douai accueillait Roland Charnay pour une conférence sur la résolution de problèmes destinée à quelques 250 enseignants de cycle 3.

Est-il besoin de présenter Roland Charnay ?  Ce formateur, didacticien des mathématiques est le père d’ERMEL et de Cap Maths. Il a contribué à de nombreux ouvrages toujours utilisés par les enseignants.

 

Dans un premier temps, il rappelle les enjeux au travers des programmes du cycle 3. La résolution de problèmes est le critère principal de la maitrise des connaissances, c’est aussi un moyen d’en assurer une appropriation qui en garantit le sens et, il est nécessaire de proposer aux élèves des problèmes pour chercher.

Roland Charnay fait un détour par les évaluations nationales et internationales en s’attachant particulièrement à PISA. « On fait dire aux résultats des évaluations ce qu’on veut bien leur faire dire… »

Tout d’abord, il rassure les enseignants puisqu’il rappelle que la France est dans la moyenne des pays de l’OCDE. Dans une analyse plus fine des résultats, il faudrait tenir compte des aspects multifactoriels : ne pas se limiter aux contenus, prendre en compte le tissu social, avoir tendance à trop faire porter la responsabilité sur les enseignants ou sur les méthodes.

Roland Charnay pousse plus loin son analyse au travers de trois préoccupations. Tout d’abord celle concernant les élèves en difficulté : il y en a de plus en plus, l’écart entre « bons » élèves et élèves en difficulté augmente. Puis celle relative au rapport des élèves face aux tâches mathématiques qui montre un manque de confiance en soi, un manque de persévérance et une anxiété face à l’évaluation. Enfin, à celle des connaissances peu disponibles chez les élèves. Et, en fonction du point de vue des connaissances, des mathématiques appliquées ou des mathématiques formelles, les résultats sont bien différents (6e, 18e ou 27e). De quoi rassurer les enseignants présents.

Dans un deuxième temps, il étaye ses propos par des exemples concrets. L’analyse de cette erreur peut être de plusieurs ordres : problème de lecture, de stratégie, lié au sens des opérations, de pièges ou encore d’un calcul mental déficient. Mais Roland Charnay pousse plus loin l’analyse de cette erreur : il y a une certaine cohérence dans cette résolution fausse puisque l’élève a identifié deux étapes du problème (chercher le prix du tout et déduire le prix du dictionnaire). Il faut donc rechercher les causes de l’erreur. Sans doute l’élève n’aura utilisé que les nombres écrits en chiffres et il est aussi influencé par des inducteurs (« chaque » induit la multiplication). Ce sont des habitudes de résolution qui l’ont conduit à se tromper. Cela interroge évidemment les pratiques des enseignants. D’autres exemples conduisent à un constat montrant la nécessité d’un apprentissage organisé de la résolution de problèmes.Ce schéma d’analyse montre la difficulté pour l’élève qui doit toujours être en équilibre entre ces deux blocs et mobiliser un nombre important de connaissances et de compétences pour résoudre. Le rôle de l’enseignant est primordial : il doit redonner du sens au « cahier de brouillon », parfois poser la question en début d’énoncé et ainsi, conduire l’élève sur un chemin sur lequel l’erreur peut être une chance qui le mènera à mieux comprendre.

Roland Charnay rappelle aussi l’importance du calcul mental, notamment dans la résolution de problèmes de proportionnalité.

La deuxième partie de son propos aborde des pistes pour « apprendre à chercher et à résoudre ». Il attire l’attention sur le double sens du mot chercher en s’appuyant, avec une certaine malice, sur des expériences vécues en classe et dans lesquelles les enseignants se reconnaissent facilement.

  • Ne pas confondre lecture d’énoncé et résolution
  • Proposer plusieurs supports de présentation (situation réelle ou représentée par un dessin, un schéma…, communiquer oralement ou par écrit)
  • A partir des erreurs, faire argumenter sur la vraisemblance des réponses et sur les raisonnements et mettre en conflit avec la réalité
  • Illustrer par l’expérience
  • Manipuler pour apprendre mais sous certaines conditions (on peut manipuler pour valider par exemple)
  • Ne pas lier systématiquement les problèmes aux apprentissages en cours
  • Eviter les aides de surface (certains mots inducteurs guident mécaniquement les élèves)
  • Exploiter la diversité des procédures (les favoriser, les exploiter pour aider à progresser vers des solutions expertes)
  • Préférer une mise en commun plutôt qu’une correction
  • Permettre à l’élève de progresser par une mise en lien de résolutions et un choix de variables pertinentes

Chacune de ces pistes est illustrée de façon concrète par des exemples, des situations vraies. C’est rassurant pour certains enseignants, plus complexe pour d’autres mais le mérite de Roland Charnay est d’avoir ouvert ces pistes.

Pour terminer, Roland Charnay présente une progression sur la proportionnalité pour le cycle 3 et le cycle 4 rappelant ainsi ce qui est attendu au CM puis au collège. Ne nous précipitons pas !

La conférence s’achève sous les applaudissements des enseignants. Ce temps de formation aura permis de réactiver certaines notions pour quelques-uns, de mieux comprendre les réponses des élèves, de mieux analyser, d’exploiter plus finement. Il aura surtout permis à d’autres de mieux appréhender la résolution de problèmes grâce au regard expert de Roland Charnay. Et maintenant, osez !

Géry Brier
Conseiller pédagogique

NB : Pour ceux qui souhaitent poursuivre ce temps de formation, vous pouvez vous plonger dans le dernier ouvrage de Roland Charnay paru en 2018.

 

L’année des pour quoi

Photographie : Mathilde Bernos http://lebateaulivre.over-blog.fr/

En cette nouvelle année, l’équipe de circonscription souhaite à tous une bonne reprise, enseignants, ATSEM, auxiliaires de vie scolaires, élèves, parents, maires et membres des municipalités, partenaires de l’école.

Sans attendre, vous dire ma satisfaction, en cette quatrième année en votre compagnie, de pouvoir poursuivre le travail de collaboration et d’échanges, de partages de pratiques et de réflexion entamé les années précédentes. Des groupes de travail sur la difficulté scolaire, sur la gestion des élèves à comportement instable et sur la parentalité vont se prolonger. Le deuxième forum de pratiques pédagogiques verra le jour à la fin du premier trimestre : il permettra de mutualiser ce qui se fait dans les écoles. Les projets d’école, esquissés l’an dernier, vont tracer les perspectives de nos actions collectives et individuelles des années à venir. Les équipements et pratiques avec le numériques vont se poursuivre, avec en particulier la mise en place dans toutes les écoles des espaces numériques de travail (1). Culture et langues seront toujours présentes, par la voix des animatrices de bassin en particulier.

Si nous pouvons retenir un guide pour ce que nous allons entreprendre cette année, seuls et collectivement, ce pourrait être celui du pour quoi ? Avant de se demander comment on va faire les choses, se demander pour quoi on les met en place. Pour quoi prend-on le temps de parler avec un parent inquiet ? Pour quoi retenir tel élève pour les activités pédagogiques complémentaires et pas tel autre ? Pour quoi chanter en classe ? Pour quoi se réunir en conseil de maîtres ? Pour quoi inclure en classe les élèves en situation de handicap ? Pour quoi choisir de travailler sur en mathématiques sur tablettes ? Pour quoi la diversité linguistique en maternelle ? Des réponses à ces pour quoi  naitront les objectifs que l’on suit et les comment faire. Et avec ces objectifs, la manière de reconnaitre qu’on est arrivés à ce que l’on visait.

Trouver son pour quoi, c’est se redonner, chaque jour, les raisons de faire son métier, la manière d’être avec les autres. C’est se donner aussi le courage de dire oui et de dire non. C’est s’offrir la possibilité d’être en cohérence avec ce que l’on fait, de sonner juste et d’agir vrai.

Très bonne année scolaire !

Christine Vallin

(1) Dans le cadre du soutien apporté par l’état au bassin minier du Nord/Pas-de-Calais (bassins d’éducation de Valenciennes, Douai, Lens/Hénin/Liévin et Béthune/Bruay), l’académie de Lille a déployé un E.N.T. sur les 890 écoles du territoire.

Une école : le travail de tous

Samedi 14 avril, l’école de Lauwin-Planque, rénovée sur dix années, ouvrait les portes de ses classes pour une visite des lieux. Sur le site de la maternelle, les parents et autres visiteurs présents, ont pu découvrir dans une vidéo réalisée par les enseignantes les activités les plus récentes, la chasse aux oeufs, carnaval, un repas anglais. Côté élémentaire, dans une autre vidéo les élèves s’étaient mis en scène pour raconter l’école d’avant et se lancer dans une grande enquête.
Une école a des pieds, petits petons qui deviendront grands, si vite. Des pieds pour rencontrer les passants, des pieds pour sillonner les classes, des pieds pour découvrir ce qui se cache derrière les murs. Des pieds téméraires et malins qui inventent le voyage.
Une école a des jambes, qui grandissent et surprennent. Dans la course du temps qui passe, le tout-petit est déjà adolescent.
Une école a des mains, des mains pour toucher d’autres mains, des mains pour reconnaître le doux et le rugueux, le chaud et le pointu. Des mains pour fabriquer et démonter, pour sculpter et inventer.
Une école a des yeux, noirs ou bleus, soudain en larmes ou toujours joyeux. Des yeux à qui, dans le livre, vient le mot, et puis la phrase, et le personnage naissant sur la page. Ça y est, les yeux ont rencontré la lecture, compagnon qui ne les quittera plus.
Une école a une bouche, bavarde qu’on n’arrête plus, ou timide qu’il faudra doucement apprivoiser. Une bouche pour chanter ou se disputer, pour crier ou embrasser.
Mais pour que les pieds inventent leur voyage, pour que les jambes emportent le temps qui passe, pour que les mains sculptent et inventent, pour que les yeux rencontrent leur compagnon lecture, pour que la bouche chante ou se dispute, il faut autour toute une communauté d’adultes. Les enseignants qui vont écouter et faire apprendre. Les parents qui vont cajoler et encourager. La municipalité qui va donner les couleurs et les espaces. Les partenaires qui vont aider là où c’est nécessaire. Et entre les membres de cette communauté il faudra un dialogue patient, des rencontres régulières, la volonté de chercher à se comprendre même lorsque l’on n’est pas d’accord. Et c’est ce travail, minutieux et persévérant, autant que les murs rénovés et accueillants, qui a été salué. Un immense remerciement à la municipalité pour cette école, toujours belle et accueillante, où il fait bon apprendre.
Christine Vallin

Forum de pratiques pédagogiques : apprendre en échangeant

Il est 14 heures au collège d’Auby en ce mercredi 18 octobre 2017. Après le bruissement à l’accueil des deux-cent-cinquante enseignants de la circonscription, le silence règne dans les couloirs. Le forum des pratiques pédagogiques a commencé.

Cela fait plusieurs semaines que tout se préparait. Chaque équipe des trente écoles de la circonscription avaient repéré les pratiques pédagogiques qui selon elles méritaient d’être partagées. Et pour chaque pratique, il avait été choisi un moyen de diffusion : un atelier de présentation aux collègues, une exposition de travaux d’élèves ou une fiche. Au total, pas moins de cinquante activités ont été choisies: projet verger et jardin pédagogique, classes binômes CM/6ième autour des mathématiques, cahiers (de vie) numériques interactifs, Bee-bot et Blue-bot, contrat de travail, journée fête du sport, les ceintures de réussites comme outils d’évaluation positive, quart d’heure philo, lire écrire avec la littérature de jeunesse ou mallette de secours du remplacement court, etc. Les titres parlent aux enseignants de maternelle, de cycles 2 ou 3.

Et les animateurs ?
Vingt-six ateliers seront ouverts le jour du forum, chacun pourra en choisir trois à la suite. Il ne reste plus qu’à s’inscrire en ligne.
Ce sont les enseignants eux-mêmes qui vont présenter l’activité qu’ils ont retenue. Et pourtant ce n’est pas une tâche aisée : parler devant des élèves, partager avec eux des savoirs, les faire réfléchir, ils en ont l’habitude. Mais ce public-là, les enseignants, leurs collègues, il est inhabituel et parfois redouté bien davantage. Et les animateurs de préparer au mieux pour intéresser, donner envie. Robot, affiches et animaux
Le jour est arrivé. Depuis midi, on a affiché les fiches de pratiques et deux équipes d’écoles maternelle sont venues installer les expositions de travaux de leurs élèves. Le CDI du collège a pris soudain un coup de jeune entre le robot artistique et les animaux multicolores. Les visiteurs arrivent, découvrent puis vont rejoindre leur atelier.  Et à 14 heures, tout le monde est installé dans le premier atelier qu’il a choisi. Les animateurs sont fin prêts. Ici on fait tester les Bee-bot, ces petits objets connectés utilisés en maternelle ; là, assis en cercle, à la lumière d’une bougie on cherche des réponses à une question philosophique. D’autres ont prévu un diaporama avec les photos de la classe découverte dont il est question, ou les exposés des élèves dans le cadre d’un dispositif Freinet. Ici on parle de l’organisation de la fête du sport qui rassemble élèves, enseignants et parents, là on commente les légumes qui ont poussé dans le verger pédagogique. Trois ateliers vont ainsi se succéder pour les participants.

Partage et découvertes
Les enseignants, qu’ont-ils pensé de ce forum ? « Ce qui m’a plu, c’est le partage des pratiques, des choses concrètes à faire en classe. », « On nous a proposé des supports qui étaient très concrets. J’ai apprécié d’échanger avec des collègues qui ont le même niveau de classe que moi. », « Moi, j’ai bien aimé voir des pratiques nouvelles ou que je n’avais pas utilisées depuis longtemps. Avec le temps, on se « routinise » un peu trop. »
Et les animateurs, comment ont-ils vécu ce moment ? « J’ai beaucoup appris en échangeant avec d’autres collègues, ils ont soulevé des questions auxquelles je n’aurait pas pensé, y ont trouvé des réponses. Ca valait le coup d’avoir un peu peur ! », « J’ai pris beaucoup de plaisir à faire cela, ça me donne envie de recommencer une prochaine fois. »

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Edito de rentrée – Apprendre ensemble

Tout a commencé en 2016, avec la venue à l’école d’Esquerchin de Danielle et Marcel Thorel (1). De cette rencontre, naquit l’idée de créer une classe à pratiques coopératives. Une enseignante, Corinne Piela, mettrait en place le dispositif des entretiens, des exposés d’élèves à partir desquels se déclinent orthographe, grammaire, lecture, mathématiques et tout ce que le thème suscite. Danielle et Marcel Thorel viendraient régulièrement dans la classe pour aider à la mise en place.

En ce mois de mai 2017, les élèves, sérieux et joyeux, sont pressés de montrer ce qui s’est passé tout au long de l’année. Et la séance a lieu, ritualisée, avec le planning des entretiens, du maitre du temps et du maitre de la parole. Les trois présentations et les questions dureront vingt minutes. Romane présente les photos des fruits et des légumes de son potager, Timéo montre le dessin qu’il a fait à l’atelier de peinture au musée de la Chartreuse à Douai à partir du tableau « La fille du pêcheur» peint en 1876 par Jules Breton. Et Agathe présente un livre sur la République.
Les trois élèves s’expriment très clairement, autant pour présenter que pour questionner ou répondre aux questions. Les élèves vont ensuite chercher quelques phrases pour synthétiser ce qu’ils ont entendu, retenu de chaque présentation, seuls puis en commun. « Aujourd’hui, Romane a parlé de son potager. Elle a planté des fruits savoureux et des légumes juteux. » Les phrases feront l’objet d’une analyse grammaticale.

Acteurs et auteurs
Que retirer de cette pratique au long des mois ? Corinne Piela remarque que l’aisance des élèves est venue au fil des entretiens et qu’elle-même s’attache de plus en plus au questionnement, avec l’objectif désormais de conceptualiser les notions qui ressortent des entretiens, et de les classer et les relier : « Les repères se construisent au fur et à mesure, repères géographiques, historiques, ou scientifiques avec les classifications. Les thématiques se rattachent aux apprentissages, en allers retours : ce va-et-vient est important pour installer durablement les choses. » L’enfant est acteur, lorsqu’il présente. Mais il est aussi auteur, et cela, c’est très nouveau. L’idée de partage est très visible, jusqu’à se prolonger vers les parents, puisque les présentations, remises en forme par l’enseignante, sont à leur disposition via l’espace numérique de travail.
Et les élèves, qu’en retirent-ils ? « J’ai appris des choses que je ne connaissais, comme le peintre tout à l’heure. » (François). « Moi j’ai appris à faire des expériences, avec du lait, des colorants, du sel. » (Elliot)« Ça m’a donné envie de faire la même chose, comme le jardinage. » « J’aime bien présenter, et avoir les rôles, pour l’organisation, le temps et la parole. » (Victoire) « J’avais un peu peur quand j’ai présenté, mais très vite j’ai eu confiance en moi et dans les autres. On se dit qu’on est capable de faire quelque chose, les amis encouragent. » (Mattéo)

Partage, apprentissages et confiance
En cette rentrée, Corinne Piela le sait, elle va continuer, avec les mêmes élèves de CE1 passant en CE2. Elle travaillera davantage les traces écrites concernant les repères et également la construction régulière, à partir de cartes muettes, sur la frise et la classification scientifique.
A tous, parents, élèves, enseignants et équipe de circonscription, on peut souhaiter une année qui soit, comme dans cette classe, placée sous le sceau du partage, des apprentissages échangés et de la confiance que l’on sait pouvoir placer dans les autres.

Bonne rentrée à tous !

(1) Danielle et Marcel Thorel ont fait partie de l’équipe qui a créé en 2001 une école Freinet à Mons-en-Baroeul, près de Lille. Nous suivons chaque année ce projet.

https://douaicuincy.etab.ac-lille.fr/2016/11/13/freinet-aujourdhui-sur-la-route-des-classes-cooperatives/

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L’équipe de Circonscription

Christine Vallin
Inspectrice Éducation Nationale

03 27 71 22 09

Claudia Swiderski
Secrétaire

03 27 71 22 14
Géry BRIER
Conseiller
pédagogique

03 27 71 22 34

Marie Chantal Jenny
Conseillère
pédagogique

03 27 71 22 35

Fanny GIAUSSERAN
Animatrice
ELVE BASSIN DE DOUAI

03 27 71 22 37
Florence CERNUTA
Tice Douai Centre / Douai Cuincy

03 27 71 22 42
06 35 19 52 52
Anne-Sophie DUBUS
Conseillère pédagogique
Ed. Musicale

03 27 71 22 44
Edmée FLORCZAK
Conseillère pédagogique
Arts Visuels

03 27 71 22 43

 Enseignants référents

Mme Corinne MAKALA – Écoles du secteur des collèges de Auby, Flines et Roost Warendin

Collège Schaffner- avenue des Martyrs de la Résistance – 59286 ROOST-WARENDIN

Tél : 06 35 22 94 60 – Courriel : ens.ref.roostwarendin@ac-lille.fr

 

M.Sobczak Patrick – Écoles du secteur du  collège de  Lambres

Collège Malraux – 400 rue du Maréchal Leclercq – 59552 LAMBRES LEZ DOUAI

TEL : 06 46 04 93 42 – Courriel ens.ref.lambreslezdouai@ac-lille.fr